Nos grands projets

Le Projet Alimentaire Territorial

Grand Paris Sud Est Avenir a la particularité d’avoir un ensemble agricole, naturel et forestier de plus de 3000 hectares. La moitié des surfaces agricoles de la métropole du Grand Paris se situent sur son territoire.

Afin de développer une agriculture, la qualité de l’alimentation et de rapprocher les différents acteurs de la chaîne alimentaire (producteurs, transformateurs, distributeurs, collectivités territoriales et consommateurs), GPSEA s’est lancé dans l’élaboration d’un Projet Alimentaire Territorial (PAT)associant de nombreux partenaires.

Ainsi, dans la cadre de son Plan Climat Air Energie, le Conseil de territoire a engagé la réalisation d’un PAT par délibération en date du 26 septembre 2018.  Le PAT est cofinancé par la Direction interrégionale de l’alimentation et de la forêt et par l’ADEME.

 

Qu’est-ce qu’un projet alimentaire territorial ?

Prévu dans la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt du 13 octobre 2014 (Art 39), le Projet Alimentaire Territorial (PAT) s’appuie sur un diagnostic partagé faisant un état des lieux de la production agricole et alimentaire locale, des besoins alimentaires du bassin de vie et identifiant les atouts et contraintes socio-économiques et environnementales.

 

Élaboré de manière concertée à l’initiative des acteurs d’un territoire, il vise à donner un cadre stratégique et opérationnel à des actions partenariales répondant à des enjeux sociaux, environnementaux, économiques et de santé. L’alimentation devient alors un axe intégrateur et structurant de mise en cohérence des politiques sectorielles sur le territoire.

 

Des objectifs conformes aux engagements nationaux et régionaux

Un PAT doit répondre aux objectifs du Plan régional de l’agriculture durable francilien qui vise notamment à renforcer la place de l’agriculture en accompagnant ses évolutions, structurer les filières et sécuriser les revenus des exploitations agricoles.

Le PAT doit en outre être en cohérence avec la politique nationale de l’alimentation et de la nutrition et s’articuler notamment avec le Programme national pour l’alimentation 2019-2023 (PNA 3) qui compte 3 axes :

  • justice sociale : améliorer la qualité nutritionnelle de l’offre alimentaire, lutter contre la précarité alimentaire et renforcer l’information du consommateur ;
  • lutte contre le gaspillage alimentaire : jeter moins, c’est manger mieux ;
  • éducation alimentaire: développer l’éducation à l’alimentation de la jeunesse et valoriser le patrimoine alimentaire.

 

 Une démarche participative

845 personnes ont été mobilisées tout au long de l’élaboration du diagnostic du PAT, 700 habitants et 26 agriculteurs du Territoire, 14 structures institutionnelles et associatives et 15 communes de GPSEA.

Ainsi, 58 opérateurs différents sont partie prenante depuis le lancement de la démarche.

 

Un état des lieux complet

Le diagnostic du PAT a été mené à bien et se fonde sur l’analyse :

  • du système alimentaire francilien : des entretiens et des temps d’échange collectifs ont permis de recueillir et consolider des informations pour alimenter l’état des lieux
  • des spécificités du Territoire en offre alimentaire et en pratiques de consommations.

 

Afin de recueillir des informations, deux enquêtes téléphoniques ont été menées auprès des exploitants agricoles et de 700 habitants du Territoire.

L’état des lieux permet de montrer l’étendue des actions possibles dans les champs suivants sur des sujets comme le sol et le foncier agricole et la valorisation des exploitations agricoles, le développement économique (filière agroalimentaire, logistique et circuits courts), l’économie sociale et solidaire, la lutte contre le gaspillage alimentaire ou encore la santé.

L’année 2021 verra l’aboutissement d’un travail partagé de construction d’un plan d’actions ambitieux adapté aux enjeux identifiés dans le cadre de l’élaboration du PAT.

Par la suite, GPSEA portera la candidature de son PAT à la labellisation par le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.