Au cœur d’une commission de menus scolaires
La cuisine centrale de Grand Paris Sud Est Avenir (GPSEA) prépare près de 14 000 repas par jour pour les déjeuners des écoliers d’Alfortville, Créteil, Limeil-Brévannes, La-Queue-en-Brie et Noiseau. Les menus des repas servis aux enfants sont bien entendu composés en respectant les obligations et les recommandations diététiques nationales, mais ils tiennent également compte des goûts des enfants.
Ainsi, tous les deux mois, une commission rassemblant représentants des parents d’élèves, des personnels de relais restauration, des communes et de la cuisine centrale se réunissent à l’invitation de Mme France Bernichi, conseillère territoriale de GPSEA déléguée à la confection et livraison de repas aux élèves et aux ainés.
Leur objectif : faire le point sur les menus des deux mois précédents et préparer les menus des deux mois à venir.
Ce 21 septembre, la commission s’est réunie dans le réfectoire de l’école élémentaire Octobre à Alfortville.
« Les enfants n’ont malheureusement pas voulu goûter le gaspatcho de tomates », « les croques au fromage et les salades composées en entrée font l’unanimité auprès des petits » : les référents communaux font un retour sur les « tops » et les « flops » des menus des semaines précédentes. L’équipe de la cuisine centrale prend note des remarques unanimes et apporte des réponses et/ou des actions correctives afin d’améliorer de manière continue sa prestation.
Outre le goût, les enjeux d’équilibre alimentaire sont également abordés collectivement. Un membre de la commission rapporte : « des parents d’élèves se sont interrogés sur la présence au menu de fromage en produit laitier quand le plat lui-même comprend du fromage, comme les lasagnes à la ricotta ». La nutritionniste de la cuisine répond « cette composition de menu répond aux recommandations diététiques nationales du GEMRCN (groupe d’étude des marchés de restauration collective et nutrition), mais si cela interroge les parents, nous pouvons tout à fait prévoir un yaourt en laitage les jours où le plat principal comprend déjà du fromage ». Quand des ajustements sont envisageables, dans le respect de la réglementation en vigueur, des solutions collégiales peuvent alors être adoptées.
Après le point sur la période écoulée, les menus proposés pour les semaines à venir sont passés à la loupe. C’est alors le moment de procéder à quelques modifications qui tiendront compte des contraintes de chacun mais aussi et surtout des remontées des enfants.
« La commission est un outil précieux grâce auquel la cuisine centrale reste alerte quant à l’évolution des préférences de ses jeunes usagers, expliquent les représentants de la cuisine centrale. C’est également par ce biais que nous pouvons aborder toutes les contraintes réglementaires, nutritionnelles et sanitaires auxquelles les services de restauration collective scolaire sont assujettis ».
À l’issue de ces rencontres, un compte-rendu est systématiquement établi pour que les informations puissent être relayées au plus grand nombre : ces documents peuvent alors être demandés à tout moment auprès des responsables communaux de la restauration scolaire.