La Maison de la Nature et de l’Environnement est actuellement en réhabilitation pour répondre aux défis actuels où les enjeux environnementaux sont cruciaux. Dans la continuité des travaux, après la réfection de la charpente du bâtiment d’origine, c’est désormais le chaume qui a commencé à être posé sur le toit. Une solution technique durable qui fait appel aux savoir-faire traditionnels. En effet, dans ce projet éco-exemplaire, porté par Grand Paris Sud Est Avenir à Périgny-sur-Yerres, le chaume a été choisi pour réaliser une bonne partie de la toiture, la partie la moins pentue est, elle, réalisée en tavaillons (tuiles de bois) de châtaignier
Le chaume pour une toiture performante et respectueuse de la nature
L’utilisation du chaume va au-delà de son apparence authentique. Il s’intègre dans une réflexion globale sur l’environnement et le développement durable. Grâce à ses propriétés naturelles, puisque le chaume est issu du roseau, une plante graminée qui pousse dans les marais, il permet une gestion douce des eaux pluviales, limitant l’impact sur les sols et favorisant l’équilibre des écosystèmes. De plus, sa légèreté, sa pose manuelle, et sa capacité à être renouvelé sans générer de déchets importants en font une solution écologique et durable, à l’impact carbone faible, parfaitement en phase avec les valeurs portées par la Maison de la Nature et de l’Environnement.
Un exemple à suivre
Ce projet met en lumière la richesse de notre patrimoine architectural et la pertinence de revisiter des techniques d’autrefois pour relever les défis d’aujourd’hui. À travers cette réhabilitation, la Maison de la Nature et de l’Environnement devient un symbole : celui d’un retour à l’essentiel, où tradition et innovation se rencontrent pour bâtir un avenir plus respectueux de notre environnement.
Dans sa conception, le projet de la Maison de la Nature est intéressant écologiquement à plus d’un titre : il prend en compte la valorisation de 90% des déchets issus de sa déconstruction et du chantier, il adopte une stratégie de très basse consommation avec l’utilisation de la géothermie, le recours massif aux matériaux biosourcés, une gestion des eaux exemplaire avec la mise en place de la phytoépuration des eaux usées (épuration par les plantes) et la gestion des eaux pluviales à l’échelle de la parcelle. Il s’inscrit ainsi dans le cadre d’une démarche « bâtiments durables franciliens ».