Pendant la période de confinement si particulière pour notre vie quotidienne, le secteur associatif est resté mobilisé : maintien du lien avec les publics accompagnés, actions de solidarité vis-à-vis des personnels soignants, contribution à la production de masques, les associations partenaires de GPSEA ont toutes fait preuve d’engagement et de créativité pour affronter la crise sanitaire et ses conséquences.
Quelques témoignages de cette mobilisation :
Espace Droit Famille :
« Espace Droit Famille, c’est une équipe qui accueille les familles et les couples, notamment au travers du Point Ecoute Parents Enfants. A l’échelle intercommunale, sont ainsi proposées des permanences de médiation ou de thérapie familiale et/ou de couple, mais aussi de soutien psychologique et d’aide à la parentalité. Un accompagnement juridique en matière de droit de la famille est également proposé.
Le 16 mars, l’association a dû cesser les permanences physiques mais l’équipe est restée mobilisée et a mis toute son énergie pour conserver une qualité de service aux familles. Les permanences téléphoniques ont ainsi été maintenues aux mêmes horaires et le lien a été préservé avec l’ensemble des familles.
A partir du 11 mai et de manière progressive, nous allons de nouveau pouvoir les accueillir, avec le souci de garantir leur sécurité et celle des salariés. »
La friperie solidaire :
« Comme la plupart des entreprises, Emmaüs la Friperie Solidaire, entreprise d’insertion spécialisée dans le recyclage textile, a cessé ses activités le 16 mars.
Dès le 22 avril, une activité partielle de fabrication de masques a été relancée. Après s’être procuré le matériel de protection nécessaire avec le soutien de GPSEA, la production a pu commencer.
Les salariés en insertion qui ont repris leur activité fabriquent en moyenne 400 masques hebdomadaire.
Une partie ira au mouvement Emmaüs solidarité, une autre viendra constituer le stock nécessaire aux salariés pour une reprise complète des activités. Et enfin, les masques pourront être vendus dans notre boutique à Alfortville dès sa réouverture. »
L’école de la deuxième chance :
« L’école de la 2ème chance (e2c 94) accompagne les jeunes non diplômés et déscolarisés pour trouver un emploi, avec des méthodes tournées vers l’apprentissage de métiers grâce à un gros réseau d’entreprises locales partenaires.
Dès le 17 mars, alors que nos locaux ont dû fermer, le maintien du lien avec les jeunes inscrits à l’école a été notre principale préoccupation. Très vite l’école s’est organisée pour proposer de la formation à distance aux jeunes. Mais la fracture numérique est alors apparue encore plus cruellement que l’on pouvait l’imaginer.
Grâce à un partenariat avec Emmaüs Connect, nous avons pu doter les jeunes non équipés d’ordinateur portable ou de smartphone avec du matériel leur permettant de poursuivre leur formation.
Résultat : sur 130 jeunes inscrits à l’école le 16 mars, une centaine sont en contact régulier avec les formateurs qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour préserver la mission de l’école.
Nous saluons également le courage des stagiaires qui dans leur grande majorité sont restés mobilisés et se sont souvent investis dans des conditions difficiles pour préserver des temps travail, s’adapter à de nouveaux outils numériques et tenter de garder le cap de leur projet professionnel. »
La Cour Cyclette :
« La Cour Cyclette, tiers lieu dédié à l’économie sociale et solidaire, s’est mobilisée dès le début du confinement. Nous avons adapté à la situation nos activités habituelles (livraison de paniers bio, logistique, réparation de vélo etc…).
De plus, nous avons a mis en place deux initiatives en direction des soignants de l’Hôpital Henri Mondor et du Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil : la Cour Cyclette leur a livré chaque semaine des corbeilles de fruits issus de l’agriculture biologique. Des vélos et vélos à assistance électrique ont également été mis à disposition des personnels soignants habitant Alfortville ayant privilégié les déplacements doux.
Un comité de bonnes pratiques réunissant des professionnels de la santé et de la mobilité, permet à l’association de mettre en place des règles de fonctionnement les plus conformes possibles à la sécurité sanitaire et ainsi poursuivre ses activités. »